Saviez-vous que Pôle emploi peut vous verser une partie de vos droits restants en capital pour lancer votre entreprise ? Cette aide s’appelle l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise). Et elle peut littéralement changer le destin de votre boîte. Grâce à l’ARCE, vous pouvez :
- Toucher une somme conséquente au démarrage (jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros).
- Continuer à percevoir des allocations mensuelles (jusqu’à épuisement des 55 % restants).
- Sécuriser votre projet en gardant vos droits en cas d’échec. Mais il y a un gros "mais" : le dispositif est tellement peu connu qu’une majorité d’entrepreneurs passe à côté. On a donc décidé de vous préparer le guide ultra-complet qui vous donne tout ce qu’il faut savoir pour en bénéficier. Au programme :
- Les conditions d’éligibilité.
- Le calcul du montant et des versements.
- Les démarches à réaliser (avec mode d’emploi du simulateur).
- Les pièges à éviter.
- Comment choisir entre ARCE et ARE.
- Comment cumuler avec d’autres aides (ACRE, NACRE, etc.).
- Et bien plus encore. Si vous avez l’intention de créer votre boîte, c’est le moment ou jamais de vous y mettre. On vous le garantit : l’ARCE est le meilleur coup de pouce que vous pourrez trouver.
Qu’est-ce que l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) ?
Définition et origine de l’ARCE

On ne commence pas tous les matins par un café en se disant : « Tiens, aujourd’hui je vais décrypter un secret d’État sur le financement des entrepreneurs ». Pourtant, l’ARCE – Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise – c’est exactement ça : un dispositif officiel mais méconnu, conçu par la République Française, actionné par France Travail (ex-Pôle emploi). Son objectif ? Transformer des demandeurs d’emploi en patrons, ni plus ni moins. Au lieu de toucher tranquillement votre allocation chômage (ARE), vous pouvez choisir une avance de vos droits sous forme de capital pour lancer ou reprendre une activité. Peu savent que ce mécanisme existe depuis près de 20 ans : il est réservé aux vrais stratèges, ceux qui lisent les petites lignes… et qui n’ont pas peur des acronymes ridicules.
« L’ARCE, c’est le graal secret que seuls les entrepreneurs futés connaissent vraiment. »
Anecdote véridique : lors d’un atelier à Bobigny en 2018, sur 32 porteurs de projets présents, seuls deux connaissaient l’existence de l’ARCE. Les autres hallucinaient qu’on puisse toucher autant en capital sans avoir à supplier sa banque ou brader son âme à un business angel trop souriant…
Pourquoi choisir le versement en capital plutôt que le maintien de l’ARE
Honnêtement : partir sans ARCE revient à vouloir traverser la jungle fiscale avec des moyens dérisoires. Pourquoi préférer ce fameux versement en capital ? Voici ce qu’on ne vous dit jamais assez clairement :
- Trésorerie initiale renforcée : Au lieu de percevoir vos droits au compte-gouttes, vous recevez immédiatement une partie importante (60 %) de vos droits restants, ce qui permet d’investir rapidement.
- Liberté stratégique : Ce capital n’est pas soumis aux règles de ressources classiques du chômage. Vous pouvez l’utiliser pour investir dans du matériel professionnel, acheter du stock ou financer votre premier site web.
- Motivation accrue : Recevoir une somme conséquente dès le départ peut booster votre confiance et accélérer vos démarches, comme l’embauche ou la prospection.
En bref : refuser l’ARCE quand on lance son affaire, c’est se priver sciemment d’un booster quasi magique. Une hérésie pour quiconque veut vraiment mettre toutes les chances (et les ronds) de son côté.
Qui peut bénéficier de l’ARCE ? Conditions d’éligibilité MECE
Être demandeur d’emploi indemnisé : les critères à remplir
Pour prétendre à l’ARCE, il faut d’abord remplir la case "demandeur d’emploi indemnisé". Plus précisément :
- Être inscrit auprès de France Travail (anciennement Pôle emploi).
- Bénéficier de droits ouverts à l’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi) : avoir cotisé suffisamment en amont (généralement au moins 6 mois de travail salarié sur les 24 derniers mois).
- Avoir obtenu l’ACRE : cette exonération de charges sociales la première année est indispensable pour bénéficier de l’ARCE.
- Ne pas cumuler l’ARE avec un CDI à temps plein : il n’est pas possible de percevoir l’ARCE tout en occupant un emploi à temps plein.
Créer ou reprendre une entreprise : quelles statuts et formes juridiques
Contrairement à certaines idées reçues, toutes les formes juridiques sont éligibles à l’ARCE. Oui, même la SASU du cousin relou qui voulait lancer du dropshipping en pyjama !
Impact sur le versement ? Presque néant sur le droit lui-même… mais attention aux particularités fiscales ou sociales propres à chaque statut quand vous recevrez le pactole.
Statut | Éligible ARCE | Particularité |
---|---|---|
Auto-entrepreneur | Oui | Formalités simplifiées |
SARL | Oui | Responsabilité limitée |
SAS | Oui | Flexibilité statutaire |
Anecdote : un porteur de projet pensait qu’une entreprise individuelle (EI) bloquerait les versements ARCE. Résultat : versement reçu, mais suivi d’un redressement fiscal pour une erreur d’inscription à l’Urssaf. Le diable se cache toujours dans la gestion réelle !
Délais et fenêtres temporelles pour déposer sa demande
L’administration impose des délais stricts qu’il est impératif de respecter. Pour toucher l’ARCE sans drame inutile :
- 45 jours MAXIMUM après création ou reprise officielle (extrait Kbis ou déclaration INSEE comme preuve)
- Déposer pendant ce laps = accès au graal financier ; après, c’est rideau fermé sans recours magique possible !
- Les fonds arrivent généralement sous 3 à 5 semaines après validation France Travail (hors bugs exotiques ou grève surprise)
- Second versement = 6 mois plus tard si votre activité existe encore.
Voici les dates clés à retenir :
- Jour J : Création/reprise enregistrée > top départ chrono administratif.
- J+45 : Dernier jour pour déposer votre demande ARCE auprès de France Travail.
- Validation dossier : Environ 3–5 semaines selon files et humeur des agents.
- +6 mois : Deuxième moitié si vous prouvez par miracle que votre boîte vit toujours (et pas seulement sur Instagram!).
Quel montant et quel calendrier de versement pour l’ARCE ?

Calcul du montant : 60 % des droits ARE restants
C’est là que la magie opère (ou la frustration si vous ratez une virgule) : l’ARCE équivaut exactement à 60 % de vos droits ARE restants au moment de la demande, calculés par France Travail. Vous avez bossé trois ans avant la galère ? Jackpot, plus les droits sont élevés, plus l’ARCE vous fait décoller.
Attention : Le montant est calculé à partir des droits restants au jour de la création ou reprise effective (date Kbis ou déclaration officielle).
Règle sournoise trop peu connue : si vous percevez déjà quelques mois d’ARE avant création officielle, ils ne compteront évidemment pas dans le calcul. Chaque jour compte, et il est important d’agir rapidement pour maximiser vos droits.
Répartition des deux versements : 45 % puis 15 %
On imagine souvent que l’administration va nous balancer le pactole d’un coup. Faux ! Le versement de l’ARCE est réparti en deux étapes :
- Premier versement = 45 % du total (après validation).
- Deuxième versement = 15 % six mois plus tard… mais uniquement si votre boîte existe encore (preuve à fournir !).
Le reste ? Gardé précieusement dans les coffres publics, c’est-à-dire perdu pour toujours. N’espérez pas négocier un pourcentage supplémentaire avec une boîte de chocolats.
Calendrier | Pourcentage versé | Conditions |
---|---|---|
Dossier accepté | 45 % | Preuve création ou reprise |
+6 mois d’activité | 15 % | Activité toujours en vie |
Anecdote : un entrepreneur a raté son second versement faute d’avoir transmis à temps le document Urssaf prouvant la continuité de son activité. La rigueur administrative est essentielle.
Délai entre demande et premier versement
En théorie, les délais sont bien définis, mais dans la pratique :
- Le premier virement tombe en moyenne sous 3 à 5 semaines après acceptation complète du dossier (les optimistes annoncent parfois "7 jours ouvrés", c’est rare comme le télétravail chez les contrôleurs SNCF).
- La moindre erreur sur une pièce justificative peut retarder le paiement d’un mois complet… Peut-on remonter le temps ? Non. Alors on vérifie chaque ligne – ou on pleure sur son RIB vide.