Le chèque carburant est de retour en 2025. Et il pourrait bien vous verser 100€ très bientôt. Pour en bénéficier, il vous suffit :
- D’avoir un revenu fiscal < à 14,7K€/part
- D’utiliser votre véhicule pour bosser
- De remplir un formulaire de 2mn.
Vous souhaitez :
1) Connaître les conditions d’éligibilité ?
2) Savoir combien vous allez toucher ?
3) Découvrir comment faire la demande ?
On vous a préparé le guide le + complet sur le sujet.
Le chèque carburant 2025 : tout ce qu'il faut savoir
Oubliez la poésie administrative, on va droit au but : le chèque carburant 2025 – aussi appelé "prime carburant" ou "indemnité carburant" selon l'humeur du fonctionnaire – c'est la rustine cash lancée par l'État pour éviter que les travailleurs modestes ne basculent dans le rouge à cause de la flambée des prix à la pompe. Concrètement, il s'agit d'une aide forfaitaire versée aux actifs utilisant leur véhicule pour aller bosser. Oui, même si votre vieille Clio fait plus de bruit qu’un mégaphone CGT.
« Le chèque carburant 2025 est une aide forfaitaire destinée à compenser la hausse des prix de l’énergie. »
Vous l’aurez compris, derrière ce nom tristounet se cache un petit billet d'État qui fait office de bouclier anti-inflation… à condition de coller à leurs critères dignes d’une épreuve éliminatoire de Koh-Lanta administratif. Le montant varie selon les années (il a oscillé entre 100 et 300€), mais l’idée reste inchangée : empêcher ceux qui travaillent déjà trop pour trop peu de choisir entre faire le plein ou manger chaud.
Origine et objectifs du dispositif
Pour ceux qui ont raté les épisodes précédents : le dispositif débarque en France en remplacement des remises à la pompe (finies celles-là depuis fin 2023). Le but officiel ? Lutter contre la précarité énergétique et permettre aux salariés modestes de continuer à bouger sans hypothéquer leur budget alimentation. Les pouvoirs publics veulent absolument éviter que l’essence chère ne devienne une barrière à l’emploi, histoire qu’on ait encore des bras pour faire tourner le pays.
Ce n'est ni révolutionnaire ni franchement généreux, mais ça a le mérite d’exister – même si une anecdote réelle circule : lors de son lancement initial en janvier 2023, certains bénéficiaires ont reçu la notification… avant même que le site officiel ne soit prêt à traiter les demandes !!

Conditions d’éligibilité pour le chèque carburant
Si tu pensais que l’État allait t’envoyer un chèque juste parce que tu râles à la pompe, oublie tout de suite : l’accès au chèque carburant est soigneusement filtré par une armée de critères. Mais pas besoin d’être énarque pour comprendre les ficelles – voici le vrai guide, sans vaseline ni jargon.
Critères de revenus et quotient familial
Le contrôleur fiscal ne rigole pas avec la calculette :
- Revenu fiscal de référence (RFR) à ne pas dépasser : 14 700 € par part de quotient familial. Cette limite cible ceux qui rament le plus, pas ceux qui passent leurs vacances au Touquet.
- Le calcul du quotient familial n’est PAS qu’une affaire de salaire. On prend aussi en compte :
- RSA
- Prime d’activité
- Allocations familiales (merci la CAF !)
Bref, tous les sous perçus officiellement par le foyer, même les aides sociales, entrent dans la moulinette. Un oubli ou une triche là-dessus = refus sec.
Tranches de RFR éligibles (approx) :
- 1 part : jusqu'à 14 700 €
- 2 parts : jusqu’à 29 400 €
- 3 parts : jusqu’à 44 100 €
À noter : Toute personne dépassant une tranche, même d’un centime, se voit refuser l’aide sans exception.
Professions et usages du véhicule éligibles
Le chèque carburant ne s’adresse PAS à tout le monde ! Seuls sont concernés :
- Salariés du privé
- Micro-entrepreneurs (autoentrepreneurs)
- Artisans et professions libérales
Le point commun ? Il faut utiliser un véhicule perso pour se rendre sur son lieu de boulot. Les trajets occasionnels ou "pour faire joli" ne comptent pas : c’est domicile-travail OBLIGATOIRE, preuve en main si on te demande.
Les retraités et demandeurs d’emploi sont exclus – rien à négocier.
Anecdote rare lors des premiers versements : des micro-entrepreneurs ont reçu des notifications "acceptées" puis un mail d’annulation deux jours plus tard... motif : activité non jugée assez "présentielle" ! L’arbitraire digital made in Bercy…
Cas d’exclusion et spécificités
Attention aux faux espoirs :
- Véhicules de fonction fournis par l’employeur = exclus (tu crames le diesel du patron ? Pas question d’être remboursé en plus).
- Deux-roues non immatriculés (type vélo électrique ou trottinette bricolée) ? Circulez, y a rien à voir.
- Les entrepreneurs individuels peuvent être pris en compte mais uniquement s'ils prouvent l’usage effectif et quotidien de leur véhicule perso. Pour les micro-entrepreneurs, c’est encore plus tatillon : activité et déplacements doivent coller pile-poil aux cases prévues – sinon, demi-tour !
Il reste des cas tordus où même l’administration n’a pas su trancher. Honnêteté : certains dossiers passent parce que l’agent avait la flemme ce jour-là…
Montants du chèque carburant : calcul et barèmes
Sortez le café, on attaque la partie préférée des insomniaques : combien va tomber sur votre compte en 2025 si vous cochez toutes les cases du chèque carburant ? Rassurez-vous, c’est (presque) lisible – sauf pour ceux qui pensent encore que l’équation administrative est un sport d’élite.
Barème selon le revenu fiscal de référence
Si t’as rêvé d’un système progressif, tu vas être déçu : ici on fait dans le binaire. C’est tout ou rien selon ta tranche de revenu fiscal de référence (RFR). Pour 2025, les montants ont été gonflés à cause de l’inflation – histoire que tu n’achètes pas qu’un quart de plein.
Tranche RFR par part | Montant chèque en € |
---|---|
Jusqu’à 14 700 € | 350 |
14 701 € à 18 000 € | 200 |
Plus de 18 000 € | Zéro, nada, wallou |

À savoir : Les plafonds sont fixes par part fiscale, donc si t’as deux parts, multiplie… mais ne rêve pas d’un jackpot, c’est limité par foyer !
Exemple concret de simulation
Prenons une vraie galère française : un foyer avec un revenu fiscal de référence à 20 000 €, deux parts fiscales (par exemple un couple sans enfants). La règle est simple mais cruelle :
1. On divise le RFR total par le nombre de parts : 20 000 € ÷ 2 = 10 000 € par part.
2. Ce chiffre est sous le seuil des 14 700 €, donc c’est bingo : le foyer touche un chèque de 350 € (par personne concernée).
3. Attention : si la famille avait eu un RFR de, mettons, 37 000 € pour deux parts, ça ferait 18 500 €/part… et là, rien du tout. Même pas une carte postale du fisc.
Voilà comment un « petit » écart te prive direct de l’aide – logique administrative implacable.
Plafonds et ajustements annuels
Les montants ne sont JAMAIS gravés dans le marbre. Chaque année, Bercy se réunit avec son boulier pour ajuster les seuils et montants (source : hellomybusiness.fr). Pourquoi ? L’inflation bien sûr ! Si le litre s’envole plus vite qu’une réforme annoncée à la radio, le montant évolue – enfin… parfois plus lentement que tes factures EDF.
- Le seuil officiel reste indexé sur l’évolution des prix à la consommation.
- L’arbitraire politique n’est jamais loin : certains millésimes voient le montant plafonner alors que les prix flambent… Caramba encore raté !
- En bonus cette année : exonération rehaussée à 300 € pour éviter au fisc de venir grappiller sur l’aumône reçue (source: magazine-economie.fr).
Bref : chaque année tu dois checker si tu peux prétendre à un peu plus que les miettes prévues précédemment. L’État adore changer les règles en douce : c’est son seul loisir.
Demander le chèque carburant : guide pratique
Chaque année, c’est le festival des bugs administratifs et des cases à cocher qui attend les candidats au chèque carburant. L’État aime vous voir suer, alors voilà LE guide qui fait gagner du temps… et de la santé mentale (du moins pour ceux qui n’ont pas déjà jeté leur imprimante par la fenêtre).
Accès au site impots.gouv.fr et création de compte
Impossible d’esquiver la case « espace particulier » sur impots.gouv.fr :
Étapes – Checklist
- Créer un compte via le bouton "Connexion à l'espace particulier" en haut à droite sur impots.gouv.fr.
- Utiliser FranceConnect ou saisir votre numéro fiscal + infos d’identité.
- Renseigner une adresse mail valide (oui, celle que vous consultez vraiment).
- Vérifier votre boîte de réception pour activer le compte avec le lien reçu.
Astuce : La rubrique « Aides et services » planquée dans l’espace particulier regroupe toutes les demandes d’aides gouvernementales – dont le fameux chèque carburant. Perso, j’ai déjà vu des gens s’arrêter après trois clics persuadés « que ça n’existait pas ». Ne soyez pas ce genre de personne.

Pièces justificatives à fournir
Avant même d’oser appuyer sur « Envoyer », préparez ces documents en numérique (PDF, photo lisible… peu importe tant qu’on lit Bercy sur le papier) :
Checklist indispensable
- Avis d’imposition ou avis de situation déclarative à l’impôt sur le revenu (pour prouver vos revenus réels – pas vos rêves)
- Justificatif de domicile (facture EDF, quittance loyer… Oubliez la carte postale de Mamie)
- Relevé d’identité bancaire (RIB) : sinon, l’argent va atterrir dans l’oubli administratif éternel.
Petite anecdote véridique : certains ont tenté leur chance avec un avis d’imposition vieux de deux ans ou un RIB barré à moitié effacé. Résultat : dossier recalé direct… et zéro recours possible.
Étapes clés du formulaire en ligne
Le formulaire n’a jamais été écrit par un poète. Il pique, il gratte, il recommence si tu oublies une case — mais on y arrive :
1. Renseignements personnels : nom/prénom, numéro fiscal, coordonnées bancaires (soyez précis ou adieu pognon).
2. Situation familiale : nombre de parts fiscales, composition du foyer (c’est là que certains inventent subitement des enfants – mauvais plan !).
3. Usage du véhicule : précisez bien "domicile-travail", type et immatriculation du véhicule utilisé.
4. Validation finale : vérifiez chaque info comme si votre vie en dépendait… car parfois c’est presque vrai.
5. Téléversez chaque document demandé dans les bonnes cases.
6. Cliquez sur « Envoyer » puis attendez la fameuse confirmation par email (ou rien si ça plante...)
Suivi de votre dossier et délais de versement
Après validation du dossier, surveillez vos mails comme un trader sa courbe CAC40 : chaque étape déclenche une notification automatique (« reçu », « en cours », « validé »). Niveau délai ? On promet partout 10 à 14 jours ouvrés après validation… mais ceux qui croient encore au Père Noël peuvent compter jusqu’à 4 voire 6 semaines en cas de bug/flemme/oubli côté administration ou documents manquants !
Si au bout d’un mois c’est toujours silence radio, passez par l’espace messagerie sécurisée du site ou appelez directement le service dédié (numéro affiché sur la page contact). Et ne lâchez rien : la ténacité paie plus souvent que les discours polis.
Questions fréquentes sur le chèque carburant
Puis-je cumuler avec d’autres aides sociales ?
Oui, et c’est sans mauvaise surprise planquée dans les petites lignes : le chèque carburant se cumule avec les APL, RSA, Prime d’activité de la CAF, et même le Forfait mobilités durables (FMD). Tant que chaque aide vise un poste différent (logement, énergie, mobilité), l’administration ne vous réclamera pas de rembourser après coup ! Un mauvais point pour ceux qui pensaient gruger en touchant double sur la même dépense : chaque aide a ses propres critères et contrôles.
Petite limite méconnue : le cumul chèque carburant + FMD ne peut excéder 600 € par an pour être exonéré fiscalement (source : eplaque.fr). Mais personne n’a jamais vu un contrôleur CAF faire la chasse à ces 2 centimes-là...
Je suis travailleur indépendant : suis-je concerné ?
Oui, mais gare à ne pas faire semblant d’être « mobile » devant Bercy. Les micro-entrepreneurs et professions libérales peuvent demander le chèque carburant s’ils utilisent RÉELLEMENT leur véhicule pour travailler – pas juste pour aller chercher le pain. Conditions :
- Activité déclarée ET effective (preuve possible exigée)
- Déplacements réguliers domicile-presta ou chantier-client (la balade du dimanche ça marche pas)
- Attention aux dossiers recalés pour « activité trop sédentaire » – une spécialité made in impôts.
Pour vérifier votre cas particulier et éviter de perdre votre temps, une visite sur Entreprendre.Service-Public.fr s’impose avant de postuler.
Anecdote réelle : en 2023, des consultants IT ont vu leur dossier rejeté car ils télétravaillaient « trop souvent ». La mobilité administrative a ses codes…
Mon dossier a été refusé : quelles solutions ?
Pas question de baisser les bras face au mur administratif :
1. Réclamation en ligne via l’espace particulier sur impots.gouv.fr (menu « Messagerie sécurisée »).
2. Appel au numéro dédié indiqué dans le mail/refus reçu.
3. Dernier recours : saisie du responsable hiérarchique ou médiateur fiscal (là faut être motivé).
Ne laissez jamais un refus sans réponse écrite ; certains dossiers sont validés au second passage parce qu’un agent lit enfin ce qui est écrit ! Si vraiment tout bloque… il reste la lettre recommandée à l’ancienne – radical mais parfois salvateur.
Alternatives et aides complémentaires pour la mobilité
Vous croyez que le chèque carburant, c’est le bout du tunnel ? Détrompez-vous : il existe une ribambelle d’autres dispositifs pour grignoter quelques euros sur vos trajets, parfois même sans supplier l’État. Voici la vraie liste des alternatives qui font (parfois) la différence.
Forfait mobilités durables et titres-mobilité
Le Forfait mobilités durables (FMD), c’est le gadget préféré des employeurs qui veulent soigner leur image écolo sans vraiment lâcher la monnaie. Il couvre les salariés utilisant un vélo perso (même électrique), du covoiturage ou tout engin motorisé « propre » pour aller bosser – à condition de fournir une attestation sur l’honneur (pas besoin de GPS dans le dos, du moins pas encore).
- Forfait Vélo : jusqu’à 500 € par an défiscalisés si votre boîte est généreuse.
- Covoiturage : plafonné à 200 € max/an. Oui, même si vous supportez les playlists insupportables de vos collègues.
- Les titres-mobilité sont aussi dans la course pour les entreprises qui aiment distribuer des cartes prépayées utilisables pour l’essence ou l’électrique, mais là encore, tout dépend de la générosité de votre patron…
Pour demander ce forfait, rapprochez-vous directement du service RH : ceux qui attendent un mail automatique peuvent encore patienter longtemps.

Aides régionales et communales
L’administration centrale n’a pas le monopole du bricolage budgétaire : certaines régions et communes sortent aussi la calculette pour aider les conducteurs récalcitrants. Deux exemples qui piquent les yeux :
- Hauts-de-France : aide carburant jusqu’à 20 €/mois via le dispositif ATP (Aide au Transport aux Particuliers).
- Île-de-France : chèque carburant occasionnel pour travailleurs précaires et prime bioéthanol locale (quand il reste du budget…).
- D’autres communes proposent des primes à la conversion ou au covoiturage – mais attention, chaque mairie fait sa tambouille.
Pour ne pas rater une miette, consultez Service-public.fr ou appelez directement votre département – certains guichets ferment plus vite qu’un bistrot en août.
Astuce : optimiser ses trajets pour économiser davantage
À défaut d’une pluie de subventions, il reste l’option « bon sens » (si rare en fiscalité française) :
- Anticiper vos trajets : planifiez et regroupez les courses au lieu d’enchaîner les allers-retours absurdes.
- Regrouper les courses : évitez la tournée « baguette + essence + paquet oublié » tous les trois jours.
- Entretenir la pression des pneus : rouler sous-gonflé brûle plus que votre patience.
- Privilégier le covoiturage dès que possible (bonus : moins d’embouteillages et plus d’anecdotes gênantes à raconter).
- Mettre à jour votre itinéraire avec des apps gratuites avant de partir – une route bouchée = un demi-réservoir envolé.
- Adopter une conduite souple : personne ne vous chronomètre sur le périph’.
Ceux qui combinent ces astuces finissent rarement millionnaires mais économisent assez pour s’offrir autre chose qu’un sandwich triangle bas-de-gamme lors de leur pause midi.
Conclusion : sécuriser votre chèque carburant sans stress
On ne va pas s’étendre comme un édito de Bercy : tu as maintenant tous les codes pour choper ton chèque carburant sans marcher sur des œufs. L’État, dans sa grande générosité calculée, t’offre cette prime bonus. Autant la réclamer avant qu’un nouveau bug informatique ne vienne avaler ton dossier ou que le plafond change dans la nuit.
Check-list express pour éviter de pleurnicher trop tard :
- Vérifier l’éligibilité avec ton RFR et tes parts fiscales (pas de triche, c’est instant KO)
- Préparer les documents : avis d’imposition, justificatif de domicile, RIB nickel
- Déposer ta demande sur impots.gouv.fr sans attendre la dernière minute (le serveur plante souvent avant la date butoir…)

Reste lucide, persévère, et remercie mentalement l’administration pour ce petit billet qui ne paie pas tes vacances mais évite au moins de finir à vélo sous la pluie. Si t’as encore un doute, relis les guides – ou gagne du temps en passant direct à l’action ! Rien ne tombe tout seul du ciel, même pas un chèque de l’État.