- La méthode de calcul en 3 étapes pour déterminer la date et la durée de votre congé maternité.
- Les démarches administratives incontournables à réaliser auprès de votre employeur et de la CPAM.
- Tout ce qu’il faut savoir sur vos indemnités journalières et le maintien de votre salaire.
- Une FAQ complète pour répondre à toutes vos questions.
- Nos astuces pour optimiser votre congé maternité.
- Et une tonne de ressources pour aller plus loin.
Si vous avez la moindre question, notre équipe se fera un plaisir d’y répondre en commentaire.
Comment calculer la date et la durée de votre congé maternité
Démarrons sur les chapeaux de roue : savoir calculer son congé maternité, ce n’est pas juste un passe-temps administratif — c’est une arme d’auto-défense à l’usage des pros qui veulent éviter les mauvaises surprises (et les RH mal informés).
Méthode de calcul pas-à-pas en 3 étapes
1. Identifiez la Date Présumée d’Accouchement (DPA)
Prenez le terme donné par votre gynéco ou la sage-femme. C’est le point zéro, celui qui déclenche tout. N’essayez pas de deviner…
Exemple : DPA = 22 octobre 2024.
2. Calculez le début du congé prénatal
Pour un premier ou deuxième enfant, retirez 6 semaines à la DPA.
Formule : DPA - 6 semaines = début du congé prénatal.
Exemple : 22 octobre - 6 semaines = 10 septembre 2024.
3. Calculez la fin du congé postnatal
Ajoutez 10 semaines à la date d’accouchement (ou DPA si accouchement pile à terme).
Formule : DPA + 10 semaines = fin du congé postnatal.
Exemple : 22 octobre + 10 semaines = 31 décembre 2024.
Résumé express pour une situation classique (1er ou 2ème enfant, grossesse sans pathologie) :
- Début du congé : DPA - 6 semaines
- Fin du congé : DPA + 10 semaines
Si vous trouvez ça simple, c’est que vous êtes plus malin que la majorité des employeurs français.
Outils en ligne officiels : Ameli, CPAM et Service-Public
Vous voulez une calculette magique ? Mauvaise nouvelle : elles sont perfectibles — mais mieux vaut ça qu’un post-it dans le tiroir du DRH.
Simulateur | Entrée principale | Prise en compte fratrie | Gestion pathologie | Affichage calendrier | Export/Impression |
---|---|---|---|---|---|
Ameli | DPA | Oui | Oui | Oui | Non |
CPAM | DPA, nombre enfants | Oui | Oui | Oui | Oui |
Service-Public | DPA | Non | Non | Non | Non |
- Ameli.fr : saisissez votre date d’accouchement présumée, cochez « jumeaux/triplés/frères-sœurs », résultat immédiat avec dates clés — mais impossible d’imprimer proprement.
- CPAM locale (exemple : Charente-Maritime) : timeline détaillée, export PDF ; utile pour joindre au dossier administratif et fermer la bouche aux sceptiques.
- Service-Public.fr : infos schématiques pour les allergiques aux détails ; oubliez-le si vous êtes dans un cas complexe.
Variables clés : date présumée d’accouchement, fratrie, grossesse pathologique
Chaque paramètre peut influencer la mécanique administrative… ou allonger vos droits au congé maternité.
- Date Présumée d’Accouchement (DPA) : pivot central. Toute erreur là-dessus vous coûtera des jours entiers sur votre droit !
- Fratrie (nombre d’enfants déjà nés) : pour un troisième enfant ou plus, le congé s’étend à 8 semaines prénatal + 18 semaines postnatal. Pour jumeaux/triplés : jackpot, jusqu’à 24 ou même 46 semaines cumulées.
- Grossesse pathologique : ordonnance médicale exigée ! Ajoute en général jusqu’à 14 jours avant le congé légal, non récupérables après coup si non utilisés avant l’accouchement.
- Sécurité Sociale & CPAM : c’est eux qui valident vos droits réels ; ne croyez jamais sur parole l'avis oral d’un manager pressé.
Cas concrets :
Vous attendez des triplés ? Prévoyez direct une année sabbatique déguisée en congé légal ! Vous avez déjà deux enfants ? Fini les petits calculs mesquins : vous passez dans la cour des grandes avec un bonus non négligeable…

Décomposer le congé maternité : prénatal vs postnatal
Oubliez les discours rassurants et les petits graphiques de DRH en open-space : si vous ne comprenez pas la ventilation prénatal/postnatal, vous êtes à la merci du premier cadre pressé qui "pense que c'est pareil pour tout le monde". Spoiler : c'est faux – et parfois même dangereux pour votre carrière.
Durée légale selon le rang de l’enfant et les grossesses multiples
La France adore ses tableaux réglementaires… pourtant, les employeurs s’emmêlent encore ! Voici le vrai résumé :
Situation | Prénatal | Postnatal | Total |
---|---|---|---|
1er ou 2ème enfant | 6 sem. | 10 sem. | 16 sem. |
3ème enfant (ou plus) | 8 sem. | 18 sem. | 26 sem. |
Jumeaux | 12 sem. | 22 sem. | 34 sem. |
Triplés ou + | 24 sem. | 22 sem. | 46 sem. |

Ce n’est pas une simple formalité administrative : chaque catégorie est prise en compte par la Sécurité sociale et doit l’être sur votre fiche de paie !
Anecdote : En 2022, une salariée RH a dû corriger trois fois son propre congé sur le portail interne, car son entreprise ne gérait pas correctement le cas "jumeaux deuxième naissance" — résultat : un mois de paie gelé et des nuits blanches.
Allongements en cas de grossesse pathologique
La loi prévoit qu’en cas de soucis médicaux pendant la grossesse, vous pouvez bénéficier d’un allongement du congé prénatal, sans avoir à supplier son généraliste.
- Jusqu’à 14 jours d’allongement avant la date de départ classique, sur prescription médicale.
- Ces jours ne sont ni reportables ni récupérables après l’accouchement : c’est « prends-les ou perds-les ».
- L’article L1225-21 du Code du travail est la référence (et pas juste une note obscure que seuls les juristes lisent).
« En cas de grossesse pathologique, le congé prénatal peut être porté à 8 semaines, conformément à l’article L1225-17 du Code de la Sécurité Sociale. »
À noter : dès qu’il y a hospitalisation du nouveau-né ou accouchement très prématuré, il existe aussi des droits spécifiques pour prolonger ou réajuster votre calendrier légal (hélas souvent méconnus).
Cas particuliers : adoption ou maternité particulière
Le congé d’adoption est bien moins médiatisé — et donc souvent mal connu des RH lambda. Il ne suit pas exactement les mêmes règles que le congé maternité biologique…
- Durée standard adoption : entre 16 et 22 semaines, selon nombre d’enfants déjà au foyer et enfants adoptés simultanément.
- Indemnisation : régime identique à la maternité classique (Sécurité sociale), mais partage possible entre deux parents si salariés tous les deux.
- Décalage adoption/maternité : Le début du congé n’est pas lié à une "date présumée d’arrivée", mais à l’accueil effectif dans la famille.
- Attention aux cumul paternité/adoption : Le parent non adoptant peut demander un congé paternité classique en parallèle… mais, surprise ! Il faut jongler avec les délais légaux (15 jours max après arrivée).
- Cas ultra-spécifiques : Les assistantes maternelles en CDI peuvent découper leur congé différemment — avec un vrai casse-tête si leur employeur l’ignore (oui ça arrive encore !).
Si vous comptiez tomber dans un trou administratif, faites-le sur ce point-là : il y a plus de subtilités cachées qu’au rayon fromage chez Carrefour…
Comprendre vos indemnités journalières et le maintien de salaire
Décoder le mode d'emploi des indemnités maternité françaises est essentiel pour éviter les erreurs et maximiser vos droits. Personne ne vous dira que gratter 20€ par jour sur une erreur de calcul peut représenter la moitié du budget couches…
Calcul de l’indemnité journalière de base par la Sécurité sociale
Formule officielle (et implacable) :
`Indemnité journalière brute = Salaire brut total des 3 derniers mois / 91,25` (correspondant à 3 mois convertis en jours)
- Attention ! Les salaires pris en compte sont plafonnés au Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) — pour 2025 : 3 925 €/mois max.
- Montant minimum légal : 11,02 € brut/jour, maximum : 101,94 € brut/jour (2024).
- Charges sociales obligatoires : CSG/CRDS déduites (~21%).
Exemple réel :
- Salaire brut total sur les 3 mois avant congé : 9 000 €
- Divisez par 91,25 → Indemnité brute : ≈ 98,62 € brut/jour
- Si salaire > PMSS : base calculée sur 3 x 3 925 € = 11 775 €, soit max 101,94 €/jour même si vous gagnez plus.
- Après prélèvements sociaux (environ -21%) → net touché : autour de 78€/jour.
Liste des éléments entrant dans le salaire de référence :
- Salaires bruts hors primes exceptionnelles non récurrentes
- Primes mensuelles contractuelles (13e mois inclus s'il est mensualisé)
- Heures supplémentaires régulières
- Avantages en nature déclarés (par exemple véhicule)
- Attention : PAS les indemnités d’arrêt maladie ni primes exceptionnelles isolées !

Compléments employeur et conventions collectives
Légalement, l’employeur n’est pas tenu de compléter les indemnités… SAUF si la convention collective prévoit un maintien partiel ou total du salaire pendant le congé maternité.
- Obligation fréquente dès 1 an d’ancienneté, avec complément jusqu’à 100% du salaire net après déduction des IJSS.
- Exemples : Syntec = maintien intégral ; Prestataires de service/BTP = au prorata de l'ancienneté ou non maintenu du tout.
- Un mauvais RH oubliera souvent ce point – allez fouiller votre convention comme une truffe dans les bois. Guide synthétique

Opinion-section : Négocier un meilleur maintien de salaire ? Pas réservé aux super-héroïnes !
Le vrai courage n’est pas d’accoucher sans péridurale mais d’oser demander à son employeur une compensation. La plupart des boîtes bien gérées acceptent la discussion – preuve que le dialogue social ne meurt pas toujours dans PowerPoint. Épluchez votre convention collective avec un syndicat ou faites appel à la médecine du travail pour argumenter sur les « bonnes pratiques ». Bonus ultime : certains employeurs proposent un maintien volontaire supérieur à la loi – ça se négocie surtout dans les grands groupes ou les PME où les RH n’ont pas peur des formulaires.
Démarches pour percevoir vos indemnités : télédéclaration, dossier CPAM/CAF
Un simple SMS à votre manager ne suffit pas : il faut suivre une procédure stricte. Il faut envoyer une avalanche de papiers au bon service – sinon retards garantis et galères administratives éternelles.
- Déclarez le début du congé via Ameli.fr ou l’appli mobile dès réception de l’arrêt officiel.
- Envoyez à la CPAM :
* Attestation employeur remplie (c’est leur job… mais relancez-les)
* Trois bulletins de salaire précédant l’arrêt (+12 mois si activité irrégulière)
* Avis d’arrêt de travail original signé par médecin/sage-femme (cerfa S3201 ou équivalent)
* Relevé d’Identité Bancaire (RIB) actualisé
* Justificatifs complémentaires s’il y a fratrie/grossesse pathologique/adoption.
- La CAF intervient parfois si vous touchez le complément libre choix activité ensuite – anticipez !
- Délai traitement CPAM : entre 10 jours et... jamais si votre dossier est incomplet ! Ne lâchez rien.

Checklist EXPRESS pièces & échéances à télécharger/remplir avant le grand saut :
- [ ] Attestation employeur télétransmise avant pause café obligatoire du RH !
- [ ] Bulletins de salaires - 3 derniers mois minimum, voire plus si multi-employeurs ou variable
- [ ] Arrêt officiel signé et daté (demandez une copie papier ET numérique)
- [ ] RIB actualisé au format SEPA standard
- [ ] Document justifiant fratrie/grossesse pathologique/adoption si besoin (doublez l’envoi… toujours)
- [ ] Vérifiez tout sur Ameli.fr ET relancez la CPAM deux fois – sinon c’est reporté aux calendes grecques !
Démarches administratives avant, pendant et après le congé
Pas de place pour l’improvisation ici : ignorer ou bâcler ses démarches administratives en France peut entraîner des retards ou des pertes financières importantes. Les délais sont serrés, les processus impitoyables – alors prenez des notes, ou vous paierez cher en retard d’indemnisation.
Déclaration de grossesse et constitution du dossier CPAM/CAF
Désormais presque tout passe par le numérique – mais la France adore ses vieilles habitudes papier. Résultat : la déclaration officielle de grossesse comporte toujours 3 volets distincts. Voici le parcours du combattant :
- Volet 1 : transmis au médecin traitant — à conserver précieusement dans votre dossier médical ; certains praticiens l’envoient désormais eux-mêmes mais vérifiez systématiquement.
- Volet 2 : envoyé à la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) — indispensable pour déclencher la prise en charge Sécu et ouvrir vos droits aux indemnités journalières (IJSS).
- Volet 3 : adressé à la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) — c’est ce qui conditionne votre accès aux aides type prime de naissance ou allocation de base. La transmission peut être télédéclarée par le médecin/sage-femme via carte Vitale, mais exigez une confirmation écrite : le bug informatique n’est pas un mythe !
Les délais légaux ? Déclaration à faire AVANT la fin du 3e mois de grossesse – sans discussion possible. Passez ce cap ? La CPAM mettra vos droits… en « stand-by » jusqu’à réception complète du dossier, avec effet rétroactif parfois refusé.
Anecdote : En 2020, une future maman a attendu son premier paiement CAF… six mois après l’accouchement, car le scanner du généraliste avait planté ! Moralité : exigez un accusé de réception numérique ET papier si possible.

Information et échanges avec l’employeur via les téléservices
On ne va pas se mentir : prévenir son employeur, ce n’est pas juste une formalité polie – c’est une preuve juridique de votre sérieux organisationnel (et un gilet pare-balles contre les RH distraits).
La méthode recommandée reste implacable :
- Rédigez une notification formelle (par courrier recommandé avec AR ou via le portail RH s’il existe), mentionnant clairement : dates de début & fin du congé maternité + coordonnées du médecin/sage-femme.
- Joignez l’arrêt de travail officiel si déjà disponible ; sinon, informez immédiatement dès réception du document médical.
- Utilisez systématiquement les téléservices internes (intranet RH, messagerie sécurisée…) pour garder une trace datée — le « j’ai prévenu oralement » ne protège JAMAIS juridiquement.
- Organisez avec la direction/RH un entretien préalable (en visio si nécessaire), pour caler les contours pratiques de l’absence : transfert dossiers clients, remplacement temporaire…
Points clés à communiquer à l’employeur :
- Date prévue d’absence et reprise
- Modalités éventuelles d’aménagement sur mesure avant/après congé
- Pièces justificatives jointes numériquement au dossier RH interne![]()
A noter : certains employeurs traînent volontairement des pieds sur la procédure — multipliez les relances écrites, centralisez vos preuves (captures écran incluses).
Préparer la reprise : aménagements, allaitement et temps partiel
Reprendre le travail après un congé maternité peut être un défi, surtout si votre DRH considère que « tout reprend comme avant ». Heureusement, il existe des options concrètes pour faciliter cette transition :
Avantages et inconvénients des principales options à la reprise :
Option | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Temps partiel (80% typique) | + Plus de temps parental + CAF compense parfois |
- Perte salaire proportionnelle - Moins promo rapide |
Aménagement horaires | + Flexibilité selon besoins + Moins stress transport |
- Accord employeur requis - Horaires changeants |
Salle d’allaitement | + Obligatoire >100 salariés + Pause dédiée allaitement |
- Peu aménagée dans PME - Usage limité à 1 an bébé |
Télétravail ponctuel | + Réduit fatigue/logistique crèche + Moins déplacements |
- Refus facile hors crise covid - Isolement professionnel |

- Demander un temps partiel post-congé nécessite une demande écrite au moins UN mois avant la reprise.
- Le droit à « pause allaitement » est inscrit dans le Code du travail… mais cherchez bien : certaines boîtes l’oublient encore !
- Négociez tout noir sur blanc avant retour effectif ; trop d’entreprises improvisent au dernier moment… Pour ceux qui veulent creuser : Guide complet retour travail
FAQ express et astuces pour optimiser votre congé maternité
Questions fréquentes sur le calcul et les dates
1. Puis-je décaler le début de mon congé prénatal si je me sens en forme ?
Oui, dans la limite de 3 semaines maximum, avec l’aval du médecin. Mais oubliez tout espoir de récupérer ces jours après l’accouchement : c’est perdu, point barre.
2. Que faire si j’accouche avant la date prévue ?
Le congé postnatal démarre dès la naissance, la durée totale reste identique. Les jours prénatals non pris ne sont généralement pas reportés (sauf triplés, pathologie grave... mais il faut batailler sec !).
3. J’attends des jumeaux/triplés, comment ça change mes droits ?
Vous montez d’un cran : 12 semaines prénatal + 22 postnatal pour des jumeaux, voire jusqu’à 46 semaines cumulées pour au moins trois enfants d’un coup. Préparez-vous à batailler avec Simulateurs qui bugguent parfois sur ces cas !
4. Quand arrive le premier versement CPAM ?
En théorie sous 10 à 15 jours après validation du dossier complet… En réalité, entre deux et six semaines (voire plus si votre RIB ou certificat médical a mystérieusement disparu). Relance systématique obligatoire.
5. Puis-je travailler pendant mon congé maternité ?
Non. Zéro tolérance : toute activité professionnelle entraîne suspension immédiate des indemnités et peut vous valoir une sanction disciplinaire – même un petit remplacement chez un ami.
Erreurs classiques à éviter dans vos simulations
- Oublier d’indiquer les naissances précédentes (fratrie), fausse automatiquement la durée légale obtenue.
- Ne pas intégrer les grossesses pathologiques ou allongements médicaux (14 jours possibles).
- Saisir une date présumée d’accouchement erronée (vérifiez toujours le document médical officiel).
- Utiliser un simulateur non actualisé (certains outils incluent encore des anciens barèmes antérieurs à la réforme !).
- Prendre en compte des primes exceptionnelles ou variables non récurrentes dans le calcul du salaire de référence (illégal et source d’erreur sur les IJSS).
Outils et ressources incontournables pour aller plus loin
- Simulateur officiel CPAM Charente-Maritime — Le seul simulateur vraiment adapté aux cas complexes.
- Calculateur Laboratoire Gallia — Pratique pour visualiser son calendrier avec export calendrier perso.
- Guide complet Service-Public.fr — Pour ceux qui veulent aller au bout de la réglementation française sans sombrer dans l’ennui abasourdissant.
- Simulateur d’indemnités maternité L’Expert-Comptable — Pour vérifier que votre paie n’a pas été « oubliée » en route.
- Fiche Conseil Ordre des Avocats de Paris — Pour casser les pieds à n’importe quel RH récalcitrant ou s’armer en cas de litige persistant.
Conclusion : maîtriser votre congé maternité comme un pro
Vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour éviter les pièges administratifs et les erreurs de calcul. Retenez ceci : anticiper, vérifier, déclencher. Enchaînez les démarches comme une pro qui prépare un lancement produit, pas comme une débutante qui attend « que ça passe ».

3 étapes finales pour sécuriser votre congé maternité
- Vérifiez vos dates avec le simulateur CPAM (ou autre outil avancé, jamais un tableur fait à la va-vite).
- Listez et centralisez tous vos justificatifs : double sauvegarde numérique ET papier. Oui, ça sert encore !
- Planifiez votre stratégie de reprise avec options écrites noir sur blanc (temps partiel, aménagement, relances RH).
Rappelez-vous : en France, une mère qui gère son congé comme un business plan évite 90% des crises post-partum administratives.