En arrêt maladie, il est possible de maintenir 100% de votre salaire en suivant un plan d’action précis. Découvrez les étapes essentielles pour ne pas subir de perte financière. De plus en plus de Français se retrouvent en arrêt maladie. Pour autant, très peu savent qu’ils risquent de perdre jusqu’à la moitié de leur salaire. Et encore moins connaissent la solution pour y remédier. Pourtant, l’immense majorité des actifs peuvent prétendre à un maintien de salaire à 100%. À condition d’en connaître les rouages. Car oui, maintenir son salaire en cas d’arrêt relève bien souvent du parcours du combattant. Surtout quand on n’a pas les clés pour s’y retrouver. C’est là qu’on intervient. On vous a préparé un guide ultra-complet qui vous explique comment obtenir 100% de votre salaire en cas d’arrêt maladie grâce à : - Une feuille de route détaillée à copier-coller - Des conseils et astuces inédits - Des exemples concrets. Ne laissez pas un imprévu impacter votre niveau de vie. PS : ce plan d’action est valable même si vous êtes déjà en arrêt.
Comment maintenir 100% de son salaire en arrêt maladie

- Vérifiez que vous remplissez les conditions pour toucher les indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) : c’est du gâteau si votre médecin a bien déclaré l’arrêt et que vous avez bossé assez récemment. Mais ne rêvez pas, il y a toujours un délai de carence (3 jours, sauf accident du travail).
- Complétez ce montant grâce au complément obligatoire de l’employeur (s’il existe dans votre boîte) : il ne tombera qu’après 7 jours d’attente et dépendra surtout de votre ancienneté et du zèle RH, alors réclamez-le sans trembler.
- Passez à la loupe votre convention collective : certaines ajoutent une cerise sur le gâteau avec un maintien boosté pendant plusieurs mois. Oui, parfois la paperasse syndicale réserve des surprises bonnes.
- Activez votre contrat de prévoyance (perso ou entreprise) : c’est là que se gagnent les batailles cachées pour combler le moindre euro manquant. Préparez-vous à envoyer des justificatifs dignes d’un roman russe.
- Additionnez IJSS + complément employeur + prévoyance : en vrai, atteindre les 100% est rarement automatique — c’est le salarié qui doit jouer au chef d’orchestre pour réclamer ses droits !
- Suivez vos paiements à la loupe : multipliez relances et copies d’échanges ; chaque administration adore perdre un papier clé ou "oublier" un virement.
- Anecdote véridique : Laureen, cadre sup dans l’audit, n’a récupéré ses arriérés que lorsqu’elle a menacé de dénoncer son service RH sur LinkedIn. Comme quoi, la transparence, ça paye parfois…
En arrêt maladie, il est crucial de ne pas attendre passivement. Prenez les devants pour garantir vos droits et éviter toute perte financière.
Les indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) : ce qu’il faut savoir

Conditions d’éligibilité aux IJSS
- Affiliation à la Sécurité sociale : Oui, il faut être officiellement immatriculé au régime général. Pas de numéro de sécu, pas d’IJSS, même si vous avez bossé 15 ans sous divers statuts.
- Durée minimale de travail ou niveau de rémunération : Pour décrocher vos droits, il faut avoir travaillé au moins 600 heures au cours des 12 derniers mois (c’est l’équivalent d’un mi-temps sur un an) ou avoir cotisé sur une rémunération brute d’au moins 23 385,60 € sur la période de référence. Autant dire qu’en mode mission flash ou mini CDD à gogo, c’est mort !
- Arrêt prescrit par un médecin : La sécurité sociale ne veut rien savoir sans formulaire officiel. Un arrêt griffonné sur une feuille volante ne comptera jamais. L’arrêt doit être prescrit par un professionnel ET transmis dans les délais (sous 48h). Sinon, bon courage pour justifier le retard…
Anecdote : Sylvain, alternant, pensait être éligible. Cependant, sans les 600 heures requises, il n’a perçu aucune indemnité.
Calcul du montant et plafond de la Sécurité sociale
Le montant versé est calculé selon des règles strictes :
Salaire brut des 3 derniers mois | Salaire journalier de base | Montant IJSS brut journalier | Plafond maximum par jour (2024) |
---|---|---|---|
6 000 € | 66,67 € | 33,33 € | 52,36 € |
4 500 € | 50,00 € | 25,00 € | |
Smic (5 118 €) | 56,87 € | 28,44 € |
Le calcul se fait ainsi : additionnez vos salaires bruts des 3 derniers mois, divisez par 91,25 (c’est pas une faute !), puis prenez 50% du résultat. Mais ATTENTION : l’indemnité est plafonnée au niveau du SMIC mensuel divisé par le nombre légal de jours.
La Sécurité sociale se réserve le droit souverain d’appliquer le plafond même si vous gagnez trois fois plus que la moyenne. Et bien sûr… tout ça avant prélèvements sociaux (CSG/CRDS).
Le délai de carence et ses impacts
- Le premier réflexe est souvent l’incompréhension totale — non, votre arrêt maladie n’est PAS pris en charge dès le jour J ! La loi prévoit en effet une carence standard de 3 jours: trois journées non indemnisées où vous jonglez avec votre découvert.
- Seuls quelques heureux élus couverts par des conventions collectives en or massif ou une prévoyance haut-de-gamme peuvent sauter ce délai grâce à un maintien immédiat ou rétroactif.
- En l’absence d’accord béton ou d’assurance complémentaire féroce : accroc automatique dans votre budget... et surprise désagréable à la fin du mois.
Pour ceux qui s’endorment sur leurs droits : chaque dossier perdu ou retardé fait sauter les indemnités. Dans ce labyrinthe administratif, seule la persévérance paie !
Employeur et convention collective : des leviers pour le maintien du salaire

Obligations légales de l’employeur selon le Code du travail
L’ironie du droit : l’article L1226-1 du Code du travail impose à l’employeur le maintien partiel du salaire dès lors que le salarié compte au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise. Encore faut-il ne pas tomber malade un jour trop tôt ! Ce maintien démarre après 7 jours de délai, sauf si la convention collective vient doucher la carence. Le décret n°2025-160, lui, fixe les modalités bien concrètes : montant à maintenir (en général 90% puis 66,66% du brut sur des durées variables), conditions de transmission des arrêts, et calculs byzantins sur le cumul avec les IJSS.
Exemple : Pauline, technicienne, a obtenu gain de cause en rappelant par écrit l’article L1226-1 du Code du travail. Son employeur a finalement débloqué le complément de salaire.
Garanties spécifiques prévues par la convention collective
C’est ici que les avantages cachés peuvent faire toute la différence. La convention collective peut pulvériser le standard légal en supprimant totalement le délai de carence ou en relevant le taux de maintien à 100%, souvent dès le premier jour d’arrêt ! Pour ne pas passer à côté, il faut :
- Identifier précisément votre convention collective (votre fiche de paie ou via Légifrance).
- Chercher les articles relatifs à l’arrêt maladie (« indemnisation », « absence pour maladie » ou « maintien de salaire »).
- Comparer les avantages prévus au Code du travail : certains textes garantissent le maintien intégral pendant plusieurs mois ; d’autres stipulent des durées allongées ou des compléments spécifiques (exemple : prise en charge immédiate sans carence).
- Analyser si une prévoyance obligatoire s’ajoute pour les cadres ou certains statuts particuliers.
- Vérifier les conditions restrictives : ancienneté majorée, exclusion pour CDD… rien n’est jamais gratuit.
Anecdote : Une salariée a découvert que sa convention collective garantissait 100% de son salaire dès le premier jour d’arrêt, grâce à une clause méconnue.
Démarches à engager pour activer le complément employeur

Pour ne pas perdre un centime, suivez cette checklist béton :
- ✅ Transmettez votre arrêt maladie sous 48h à votre employeur ET à la CPAM (mail + LRAR conseillé !!).
- ✅ Demandez confirmation écrite de réception auprès du service RH (zéro confiance dans les boîtes aux lettres internes).
- ✅ Vérifiez que votre employeur déclare bien l’événement en DSN (Déclaration Sociale Nominative) : c’est ce qui déclenche tout paiement !
- ✅ Réclamez expressément (par écrit) l’application du complément prévu par la loi ET par votre convention collective.
- ✅ Exigez une attestation de paiement ou un tableau récapitulatif chaque mois.
- ✅ Si rien ne se passe sous 15 jours, saisissez immédiatement la CPAM et préparez une lettre recommandée rappelant vos droits (art L1226-1 + texte CCN).
- ✅ En cas d’oubli persistant : contacter rapidement l’Inspection du Travail – c’est leur job, même s’ils font parfois semblant d’avoir autre chose à faire.

Prévoyance et assurance santé : des compléments indispensables

En matière de protection sociale, la prévoyance n’est ni un accessoire, ni une faveur du patron : c’est souvent la clé de voûte pour éviter l’hémorragie du compte en banque en cas d’arrêt maladie. Attention : si vous pensez que l’entreprise « complète toujours tout », préparez-vous à tomber de haut.
Types de contrats de prévoyance et niveaux de garanties
Type de contrat | Qui le souscrit ? | Niveau de garantie | Indemnités versées |
---|---|---|---|
Collectif obligatoire | Employeur (souvent pour les cadres) | 70 à 90% du brut | Indemnités journalières complémentaires, parfois jusqu’au net |
Individuel facultatif | Salarié | De 50 à 100% ciblé net | IJ spécifiques, carence sur mesure |
Surcomplémentaire | Salarié (via courtier ou mutuelle) | Comble le delta jusqu’à 100% net | Versement additionnel, souvent forfaitaire |
- Contrat collectif obligatoire : prévu par accord d’entreprise ou imposé aux cadres. Garanti au moins 60% du brut, mais certains plafonnent sans vergogne.
- Contrat individuel : souscrit volontairement pour combler la pingrerie du collectif. Permet de moduler carence, taux et durée.
- Surcomplémentaire : rare mais ultra-efficace chez les obsédés du maintien total (professions libérales, expatriés). Vise l’absence quasi-totale de reste à charge.
Astuce peu connue : certains contrats excluent la prise en charge dès la première absence ou imposent des délais d’attente absurdes — vérifiez chaque ligne !
Comment calculer son besoin de complément de revenu
Pour savoir si votre prévoyance vaut quelque chose (ou s’il manque la moitié des boulons), procédez ainsi :
- Additionnez IJSS + complément employeur reçus mensuellement (attention, avant impôts… surprise sur le net !).
- Comparez ce total à votre salaire brut habituel : c’est là que les yeux s’écarquillent…
- Identifiez le manque à gagner réel : il suffit rarement d’une calculette basique — prenez les bulletins de paie et regardez le différentiel sur chaque ligne.
- Déterminez le montant cible du contrat supplémentaire nécessaire (jusqu’à atteindre vos objectifs nets).
- Évaluez coût versus gain : certaines prévoyances individuelles coûtent cher pour combler 10% manquants seulement…
- Vérifiez clauses et exclusions cachées : franchises longues, taux déclenché seulement après X jours ou pathologies non couvertes !
Anecdote : Julie a réalisé trop tard que sa surcomplémentaire excluait les arrêts de moins de 30 jours, faute d’avoir lu les conditions générales.
Procédure de souscription et activation en cas d’arrêt
Pour éviter que votre dossier ne finisse dans une pile oubliée entre deux congés payés RH :
- Réalisez une simulation personnalisée (directement via votre espace mutuelle ou avec un conseiller).
- Souscrivez officiellement, en validant toutes les conditions générales ET particulières (oui, même les annexes).
- Préparez votre dossier dès l’arrêt maladie prescrit, sans délai : formulaire assureur, attestations CPAM/employeur et dernier bulletin de paie sont indispensables.
- Transmettez le tout au gestionnaire, idéalement par voie dématérialisée ET LRAR (personne n'aime perdre des justificatifs... sauf eux !).
- Réclamez systématiquement l’accusé réception, puis harcelez poliment si pas de nouvelles sous 10 jours ouvrables.
- Enfin : gardez copie numérique et papier — l’expérience prouve que tout peut disparaître comme par magie…
Cas spécifiques et stratégies avancées
Arrêt longue durée (ALD) : droits et spécificités

En arrêt longue durée ou en affection de longue durée (ALD), le salarié n’entre plus dans la catégorie des arrêts maladie "basiques". Là, c’est l’Assurance maladie qui prend la main, en versant les indemnités journalières jusqu’à trois ans – mais attention, pas toujours à 100 % du salaire ! En ALD, c’est "100% du tarif de base" qui est assuré, soit le montant standardisé fixé par la Sécu (un plafond loin de garantir l’intégralité de votre rémunération habituelle). Le vrai maintien de salaire dépend donc encore du trio employeur/convention/prévoyance : suspension possible dès que les droits sont épuisés, ou maintien si une convention collective/mutuelle prévoit un complément.
Pour chaque nouvelle période d’ALD après une reprise d’au moins un an, un nouveau cycle de droits est ouvert. Mais gare aux pièges : certains employeurs interrompent le complément sans prévenir dès que la période légale s’achève – résultat : trou béant sur le compte en banque. Moralité : surveillez vos droits chaque trimestre et exigez des comptes.
Fonction publique : régime et maintien de salaire

La fonction publique ne fait rien comme tout le monde ! Ici, pas d’IJSS façon privé. On trouve :
- Congé maladie ordinaire : traitement maintenu à 100% pendant 3 mois, puis 50% durant 9 mois (variable selon statuts)
- Congé longue maladie/longue durée : traitement plein pendant 1 an (ou plus selon ancienneté), puis partiel pouvant aller jusqu’à 3 ans.
- Pas d’indemnités journalières CPAM, mais versements réalisés directement par l’administration (comptable public).
- Aucune carence pour certains statuts, parfois une journée seulement pour d’autres.
- Prévoyance facultative rare sauf cas spécifiques. Les agents oublient souvent qu’il est presque impossible d’obtenir un complément prévoyance sur mesure via l’employeur.
- Retraite impactée par les absences prolongées non couvertes à 100 % – point surveillé par… personne (sauf ceux qui lisent entre les lignes).
Dans la fonction publique hospitalière, certains agents découvrent – trop tard – qu’ils n’ont droit qu’au demi-traitement après douze mois d’absence… alors que dans certaines collectivités territoriales, le maintien intégral dure deux ans. Vérifiez vos textes locaux !
Réforme et bonnes pratiques pour maximiser ses indemnités
Depuis avril 2025 (Décret n°2025-160), plusieurs ajustements sont venus compliquer encore davantage le marathon administratif. Trois bonnes pratiques ultra-ciblées pour ne PAS finir rincé :
- [x] Comparez noir sur blanc toutes les garanties entre prévoyance obligatoire et individuelle : certains contrats collectifs se révèlent faméliques dès la deuxième année d’arrêt — ne vous fiez jamais à l’intitulé "haute couverture" sans preuve écrite !
- [x] Négociez des avenants collectifs lors des NAO ou consultez systématiquement votre CSE — les salariés groupés obtiennent parfois des extensions de maintien inespérées auprès des assureurs ou de l’employeur. Ne croyez aucun RH qui dit "ce n’est pas négociable"
- [x] Planifiez au moins une fois par an un audit personnel (ou avec un vrai conseiller indépendant) pour vérifier que cumul IJSS + employeur + prévoyance = bien votre dernier salaire net mensuel cible… Sinon, ajustez rapidement !
Seuls ceux qui relisent leurs contrats ligne à ligne, réclament tous les extraits bancaires et menacent poliment d’aller au Prud’hommes gardent leurs droits intacts jusqu’au bout.
Plan d’action pour garantir son maintien de salaire
Checklist avant l’arrêt : documents et interlocuteurs clés

Voici la checklist sans fioritures qui distingue ceux qui touchent 100% de leur salaire des rêveurs naïfs :
- Certificat médical d’arrêt (3 volets) à transmettre : un à la CPAM, un à l’employeur, gardez-en une copie papier ET numérique. Rien ne part jamais « automatiquement » !
- Bulletins de salaire des 3 derniers mois : base du calcul pour tous les interlocuteurs. L’absence d’une fiche = indemnités bloquées.
- Attestation de salaire par l’employeur (recto/verso signée si possible) : déclencheur du versement IJSS.
- RIB actualisé (à jour, hein !) pour éviter le virement sur un compte oublié en 2018.
- Contrat ou notice prévoyance : version complète avec annexes, pas le résumé commercial.
- Coordonnées précises : CPAM locale, service RH nominatif, référent prévoyance (et pas juste "mutuelle@entreprise.fr"), avocat si ça dérape rapidement…
- Justificatifs complémentaires : arrêts précédents, justificatifs d’ancienneté, preuve d’adhésion prévoyance. Autant préparer trop que pas assez…
Zéro document manquant = zéro excuse d’un quelconque service administratif. L’oubli du moindre papier est la première cause de perte sèche sur indemnités maladie !
Suivi et relances pendant l’arrêt : éviter les oublis

- Gardez une preuve de chaque envoi : recommandé AR ou scan avec accusé réception (CPAM/employeur/prévoyance). Les emails sans trace ne valent rien face à la mauvaise foi !
- Vérifiez chaque semaine votre espace Ameli : retard ou rejet = argent perdu. Système bugué ? Capturez l’écran comme preuve.
- Relancer par écrit votre employeur si confirmation ou attestation manquante sous 5 jours ouvrés.
- Contactez directement la prévoyance via téléphone ET email si aucune nouvelle sous 10 jours. Ils sont champions du silence radio après réception des pièces…
- Sauvegardez tout : échanges mails, lettres, captures Ameli/courriers reçus – stockés dans un cloud sécurisé (Dropbox privé ou équivalent). Un smartphone volé ne doit pas rimer avec indemnités envolées.
- Tenez à jour un tableau Excel très simple : date d’envoi, pièce envoyée, nom du destinataire, réponse reçue. Oui c’est chiant mais c’est ce qui fait la différence entre un salarié indemnisé vite et un autre qui pleure sur LinkedIn.
Anecdote : Un salarié a récupéré plus de 2 000 € d’arriérés grâce à une chronologie détaillée et des preuves écrites lors d’un échange avec son RH.
Négocier et anticiper la reprise : conseils de dernière minute

Maintien du salaire prolongé ? Prolongation imprévue ? Voici ce que vraiment peu pratiquent (et pourtant ça paye) :
Négociation directe
Si votre employeur tente de vous sucrer le complément parce que « c’est fini », n’acceptez jamais le premier refus oral ! Demandez par écrit les bases légales du refus ET vérifiez précisément dans votre convention collective s’il existe une clause spécifique « prolongation d’arrêt ». L’interprétation est souvent tordue volontairement…
Préparer sa visite de pré-reprise
La convocation chez le médecin du travail n’est PAS une formalité administrative idiote : c’est là que vous pouvez négocier adaptation de poste ET maintien de certains compléments si le retour s’annonce progressif/incomplet. Allez-y avec tous vos justificatifs (arrêts précédents & relevés IJSS/prévoyance), citez vos droits, refusez tout blanc-seing. N’hésitez pas à demander l’avis écrit du médecin — utile en cas de litige postérieur.
Mobiliser des pros sans complexes
Un cabinet d’avocats spécialisé droit social à Versailles peut rédiger en urgence une mise en demeure argumentée ou préparer une négociation musclée face à un employeur récalcitrant. Ce recours impressionne souvent bien davantage qu’un email plaintif au DRH — question de crédibilité ! Les honoraires valent parfois largement les euros récupérés sur plusieurs mois… Croire que ces démarches sont « exagérées » revient à laisser filer ses propres droits sur simple rumeur RH.
La feuille de route du maintien de salaire, c’est : exiger chaque euro (aucun service RH ne viendra vous border), fouiller vos contrats et conventions comme un limier, et multiplier les relances sans jamais attendre que "le système" bosse pour vous. Qui attend patiemment finit avec un découvert ; qui réclame finit payé. Faites le choix payant, pas le choix naïf !